septembre 2011

Publié le par Alex

Reglons la note avec soi même.

 

La psy-co-thérapie m’a aidé, mais rien n’a vraiment changé. Quand, en 2006, je quittais Poitiers, l’impression de gâchis ne m’avait pas encore trop pollué. Oh bien sûr, la colère contre soi même, l’excuse d’une rupture, m’avait déjà, une fois, poussé à ouvrir la porte d’un crouque. Mais, sans savoir ou l’on a mal, difficile de trouver le pansement. Et, en voyant que j’arrivais même à endormir un professionnel, mon cheminement intérieur s’en trouva dévié. Je voulais  entrer dans la capitale, mais mes bouchons sur le périph l’en empêchèrent longtemps. Il fallu, une autre rupture, deux en fait, pour enfin se rendre compte.

 

Un lacanien alors se rua sur mon crâne ; les coups de pieds aux Q, le second degré, la remontrance, aucun « hm hm » (je vous promet), pour un profil pas rassurant, mais pas effrayant non plus. Normal, névrosé, bref, rien d’exceptionnellement grave, ou aigue.

 

 

Ce soir, à la lueur du chevèlectrique de l'ibis epernay, la route tardive, concentrée, rapide, agit comme une soupape sur l’émotion. Tout pète d’un coup, une fois au lit, devant l’Asus.

 

J’étais chez A, mon Amie. Nous étions amoureux avant. Je ne le suis plus, elle l’est de M. . L. et M., sont leurs fruits, magnifiques, abondants, brillants, addictifs. J’ai fait l’hélicoptère avec ma bouche, pour qu’elles finissent leurs danettes, j'ai vu trotro, babar, petit ours brun (va ranger ta chambre, au lieu d'écouter ta mère !),  j’ai pris, par respect pour l’absent du soir, la quarte sur « colas mon p’tit frère ».

 

A. et moi, n’avons pas abordé notre passé évité.

 

Nous le ferons peut être.

 

Ou pas, on s’en fout.

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Cacamoux

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